Il est difficile, voire impossible, de se projeter dans une anticipation rationnelle de l’avenir sans une connaissance approfondie de l’enchaînement des causes et conséquences qui ont produit les événements du passé.

L’Histoire moderne n’est pas considérée comme une science “exacte”. Elle est classée dans les sciences “humaines” ou “sociales” au même titre que la sociologie, par exemple. En effet, elle tend à l’étude l’Homme et de ses interactions dans les sociétés. Celles qui engendrent les causes et conséquences qui font les petits et grands événements. Elle appelle à un profond travail d’interprétation. Mais celui-ci doit s’appuyer sur le principe scientifique de la l’impartialité de la preuve. L’Histoire, c’est la recherche de la compréhension du passé au travers d’une pluralité de sources, de points de vue, de perspectives, en tentant d’éviter l’écueil de la subjectivité. Le débat sur la subjectivité de l’Histoire est d’ailleurs constamment au cœur même de la discipline. C’est la première et plus importante source de contradictions entre Historien. C’est également la première et plus importante source de contradiction entre les Historiens et le grand public.

« Un homme sans passé est plus pauvre qu’un homme sans avenir. »

Elie Wiesel

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